- bungalow
-
• 1826; mot angl., de l'hindi bangla « du Bengale »♦ Maison indienne basse entourée de vérandas. Par ext. Petit pavillon simple, en rez-de-chaussée, pouvant servir de résidence temporaire. Les bungalows d'un club de vacances, d'un motel.bungalown. m.d1./d Habitation basse entourée d'une véranda.— Par ext. Petite maison en matériaux légers servant de résidence de vacances.d2./d (Québec) Maison de plain-pied dont le toit comporte des versants à faible pente.⇒BUNGALOW, subst. masc.A.— Habitation indienne en bois, d'un seul étage, avec vérandas, parfois bâtie sur pilotis. Des groupes de palmiers, entre lesquels apparaissaient de pittoresques bungalows (VERNE, Le Tour du monde en 80 jours, 1873, p. 50).— P. métaph. Une poignée d'affection suffit. Quatre ou cinq êtres, qui sont les pilotis sur lesquels on a bâti son bungalow (MONTHERLANT, Le Démon du bien, 1937, p. 1340).B.— P. ext., cour. Maison de plain-pied, simple et légère, généralement en bois :• Au fur et à mesure de sa progression, les résidences qui la bordent [la Chaussée] réduisent leurs prétentions, deviennent des « bonbonnières » puis des bungalows, prennent un caractère de plus en plus campagnard et tournent enfin à la chaumière.MORAND, Bucarest, 1935, p. 182.Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. 1829 (JACQUEMONT, Voy. dans l'Inde, 19 juin dans BONN.). Empr. à l'angl. bungalow attesté dans NED dep. 1676 sous la forme bungale et bungelow en 1711. L'angl. bungalow est empr. au
bangalo, lui-même de l'hindoustani bangla « [maison] du Bengale » (ODEE; KLEIN Etymol.). Fréq. abs. littér. :18.
BBG. — BONN. 1920, p. 20.bungalow [bœ̃galo] n. m.ÉTYM. 1826, in D. D. L.; bungaloe, 1808; mot angl., de l'hindi bangla « du Bengale ».❖1 Maison indienne basse entourée de vérandas.1 Les plus importantes de ces constructions ressemblent aux bungalows des Indes; le toit est plat et s'avance de manière à couvrir une galerie extérieure, bien treillissée, basse et ombreuse, appuyée sur des poteaux.2 Joseph sauta de la carriole, prit le cheval par la bride, quitta la piste et tourna dans le petit chemin qui menait au bungalow. La mère l'attendait sur le terre-plein, devant la véranda.M. Duras, Un barrage contre le Pacifique, p. 15.3 La « Villa Mektoub » est la dernière habitation sur la gauche, juste à la lisière de la forêt. D'aspect, c'est un compromis entre le bungalow et le pavillon de chasse. Le long de la façade, une véranda (…) Le portail est peint à la chaux (…) Marcheret a fait édifier, tout autour du parc, une palissade en bois de teck.Patrick Modiano, les Boulevards de ceinture, p. 25-26.
Encyclopédie Universelle. 2012.